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Madame Sylvie Ruette mathématicienne française, spécialiste de la théorie du chaos à l’université Paris Sud Orsay (France) vient de nous quitter ce mardi 7 janvier 2020. En France l’épistémologie, l’histoire et la didactique des mathématiques du chaos est un travail magistralement abattu par monsieur Loïc Petitgirard, professeur au CNAM de Paris. Madame Sylvie Ruette a fourni un travail exclusivement technique selon la méthodologie des mathématiques, définitions, lemmes, propositions, théorèmes, corollaires, preuves, exemples, remarques, en s’orientant dans la dynamique chaotique au sens de Li-Yorke. Enseignante et chercheuse elle animait par ailleurs dans la même université avec d’autres éminents spécialistes de la topologie et la dynamique le groupe de travail théorie ergodique et systèmes dynamiques organisé chaque lundi matin. En 2017, elle a publié aux éditions étasuniennes American Mathematical Society, un livre intitulé Chaos on the interval.

Paix à son âme.

Le professeur Sekou Traore vient de nous quitter ce vendredi 15 novembre 2019 à Bangui (RCA). D’origine guinée-conakryenne, né à Mamou (région du Fouta Djalon), il est issu de la famille Traoré de Sikasso (Mali actuel – Sikasso fut l’ancienne capitale du royaume du Kenedougou), Il a longtemps enseigné à l’université Marien Ngouabi (UMG) du Congo-BRAZZAVILLE au département des Mathématiques, pendant 26 ans. Retraité de Brazzaville, il avait rempilé  à Bangui. Il fut l’un des premiers secrétaires de l’union des mathématiciens africains (UMA), dirigée par le Camerounais Henri Hogbe Nlend. L’UMA à cette époque fut domiciliée au département des mathématiques de l’UMG. Il enseignait l’Algèbre. Il avait soutenu une thèse de doctorat en mathématiques en Pologne dans la décennie 1970. Mathematical Review, un journal américain avait recensé une conjecture à laquelle Sékou Traoré fut confronté après ses recherches postdoctorales portant sur « Les demi-groupes maigres ». Nous reviendrons sur cette question technique. Lire le reste de cette entrée »

ICM 2018 : les médailles Fields

Peter Scholze est un spécialiste de la théorie des nombres et de la géométrie algébrique.
A 30 ans à peine, il a déjà accumulé une exceptionnelle moisson de résultats parmi lesquels une nouvelle preuve de la conjecture de Langlands locale, la résolution de la conjecture « monodromie-poids » proposée par Pierre Deligne en 1971 grâce à la notion révolutionnaire de perfectoide (la Gazette a publié un articlehttp://smf4.emath.fr/Publications/Gazette/2017/154/smf_gazette_154_60-64.pdfprésentant cette notion aux mathématiciens non spécialistes du sujet). Ces travaux profonds lui avaient déjà valu d’être nommé professeur à Bonn avant ses 25 ans ainsi que nombre de prix prestigieux.
Akshay Venkatesh, étudiant de P. Sarnak, a utilisé des méthodes issues notamment des systèmes dynamiques,
de la théorie ergodique, et de la théorie des représentations, pour résoudre de nombreuses questions
en théorie des nombres et formes automorphes.
Caucher Birkar, mathématicien d’origine iranienne (et kurde), est spécialiste de géométrie bi-rationnelle.
Il est célèbre pour avoir démontré l’existence de modèles minimaux pour des variétés de type général.
Professeur à l’Université de Cambridge, il a été déjà lauréat de nombreux prix (Leverhulme Prize, AMS Moore Prize).

 

 

 

Alessio Figalli est spécialiste du domaine du calcul des variations et des équations aux dérivées partielles. Etudiant en thèse sous la direction de Luigi Ambrosio et de Cédric Villani, il s’est particulièrement intéressé au transport optimal, aux équations de Monge-Ampère (en démontrant l’intégrabilité des dérivées secondes des solutions de ces équations) et a obtenu de nouvelles inégalités périmétriques et inégalités fonctionnelles. Il a également travaillé sur les EDP elliptiques et les problèmes à frontière libre, les équations d’Hamilton-Jacobi, et les matrices aléatoires. Extrêmement productif avec plus d’une centaine de publications, il a déjà reçu de nombreux prix.

 

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Robert P. Langlands, mathématicien canadien né en Colombie britannique le 6 octobre 1936, est le lauréat du prix Abel 2018 « pour son programme visionnaire qui relie la théorie des représentations et la théorie des nombres » (distinction).

Le Prix Abel 2017 vient d’être décerné à Yves MEYER, membre de l’Académie des sciences, « pour son rôle majeur dans le développement de la théorie mathématique des ondelettes »
Il avait enseigné  à l’université Paris 9 Dauphine de 1985 à 1995. Lire le reste de cette entrée »

Paulus GERDES & Ahmed DJEBBAR
LES MATHEMATIQUES
DANS L’HISTOIRE ET LES
CULTURES AFRICAINES
Une bibliographie annotée
Union Mathématique Africaine 2004

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Mathématiques

Le Prix Abel 2016 est décerné à Andrew Wiles

L’homme qui a démontré le dernier théorème de Fermat est honoré par l’Académie norvégienne des sciences et des lettres.

Sean Bailly

Andrew Wiles

Le mathématicien Andrew Wiles.

L’auteur

Sean Bailly est journaliste à Pour la Science

https://youtu.be/KLKgrvWY8w8

Fuite des cerveaux en mathématiques: témoignage du Professeur Philippe Kodjo Ayégnon

 SOURCES autorisées par le Directeur de Publication, monsieur Vincent FOLY

Titulaire d’un doctorat de 3ème cycle et d’un doctorat d’Etat, M. Ayegnon Kodjo Philippe est un Béninois exerçant à l’Ecole normale supérieure d’Abidjan en Côte d’Ivoire en qualité de professeur titulaire de mathématique.

Approché pendant son dernier séjour au Bénin il y a quelques jours, cette compétence béninoise explique à La Nouvelle Tribune, le bien fondé des mathématiques et propose des idées pour résoudre le problème d’aversion noté chez des jeunes fuyant de plus en plus les classes de mathématique. Aussi, fait-il part des barrières à lui posées comme à beaucoup d’autres Béninois désireux de revenir servir leur patrie, le Bénin. Lisez plutôt.

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Autour de la question (émission tirée de RFI)

49:30
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Mon, 29 Jun 2015 16:10:00 +0200

Pourquoi le mystère Grothendieck ?
http://www.rfi.fr/emission/20150626-grothendieck-mathematicien-mystere-bringuier-privat Il vivait reclus, dans un village de l’Ariège. En novembre 2014, le mathématicien Alexandre Grothendieck est mort à l’âge de 86 ans.
C’était un authentique génie, comparable à Albert Einstein, peut-être l’un des plus grands mathématiciens depuis Euclide. Pourtant, le grand public ignorait son nom et l’importance de ses travaux.
Né à Berlin en 1928, il est le fils d’un anarchiste russe Alexandre Shapiro-Tanaroff (Rostov sur le -Don, 1889 – New-York, 1946) et d’une journaliste allemande,Hanka Grothendieck. C’est un  apatride. Il passe sa licence de mathématiques à la fac de Montpellier. Il monte à Paris. Il assiste au séminaire de Henri Cartan à l’école normale supérieures. Henri Cartan (le fils d’Elie Cartan) est membre créateur du groupe Nicolas Bourbaki, le groupe de mathématiciens français créé après la seconde guerre mondiale l’an 1934, pour refonder la pédagogie des mathématiques en publiant une encyclopédie nommée Eléments de mathématiques en 28 volumes (Théorie des ensembles, Algèbre (14 tomes), Topologie (4 tomes), Analyse (8 tomes), éléments d’histoire des mathématiques) .Parmi les autres membres créateurs de Nicolas Bourbaki, nous comptons, André Weil (Il a soutenu sa thèse en 1928 à Göttingen en Allemagne, l’année de naissance de Grothendieck), Jean Dieudonné, Szolem Mandelbrojt ( l’oncle de Benoit Mandelbrot le père de la géométrie fractale), Jean Delsarte, Jean Coulomb, René de Possel, Charles Ehresmann (théorie des catégories) et Claude Chevalley (Géométrie algébrique). ,  Il assiste au cours de Jean Leray au Collège de France. A la fin de l’année scolaire 1948-1949, il descend à Nancy pour rejoindre Laurent Schwartz et Jean Alexandre Dieudonné et préparer une thèse de doctorat. Jean Dieudonné l’utilise comme cobaye pour résoudre quatorze problèmes d’analyse fonctionnelle restés sans solutions. Il avait tout résolu  en moins d’un an. Il achève son doctorat en 1953 sur le thème : « Produits tensoriels topologiques  et espaces  nucléaires ».   enfant caché pendant la Seconde Guerre mondiale. Il découvre les mathématiques dans un camp d’internement en Lozère et travaille seul, invente plus qu’il n’apprend. En 1948, il arrive à Paris, fréquente le groupe Bourbaki et entreprend de refondre la géométrie algébrique.
Lauréat de la Médaille Fields en 1966, il refuse d’aller la chercher à Moscou pour protester contre le sort fait aux dissidents. Esprit libre, très engagé à gauche, Grothendieck fonde en 1970 le mouvement écologiste radical « survivre et vivre ». En 1991, il se retire définitivement du monde mais n’arrête pas pour autant de faire des mathématiques.
« Alexandre Grothendieck, itinéraire d’un mathématicien hors normes », de Georges Bringuier, éditions Privat.
La réalisation est signée Cécile Bonici.

Sophie Joubert
Il vivait reclus, dans un village de l’Ariège. En novembre 2014, le mathématicien Alexandre Grothendieck est mort à l’âge de 86 ans.

49:30
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Fri, 26 Jun 2015 16:10:00 +0200

 

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Drapeau : BrésilDrapeau : France Artur AvilaDrapeau : CanadaDrapeau : États-Unis Manjul Bhargava,

Drapeau : Autriche Martin HairerDrapeau : Iran Maryam Mirzakhani

 

Le congrès international des mathématiciens à Séoul vient d’attribuer à quatre mathématiciens  la médaille Fields 2014.

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